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blog POLITIK 112

4 octobre 2011

Nombres de votants aux primaires socialistes

L'objectif du nombre de votants aux primaires socialistes des 9 et 16 octobre 2011, est selon les membres du PS, et les obseravteurs aguerris d'1 million minimum.

Certains se demandent même comment faire si les 10000 bureaux de vote n'arrivent pas à absorber cette masse populaire qui n'attend que ces primaires pour exprimer l'immense espoir qui les animent...

Le flop, personne ne le sent venir, et pourtant... il arrive à partir du 9 octobre et durera toute la journée.

Pourquoi ?

Plusieurs raisons à cela. Tout d'abord c'est une première en France. Prévoir sur de l'inédit, c'est compliqué mais 1 million minimum c'est présomptueux, et montre bien la déconnection totale de la classe politique avec la vie réelle.

Deuxièmement, le français moyen, croira toujours que son voisin, son collègue, ses proches, enfin les autres agiront à sa place pour changer les choses. Le français moyen veut changer de la politique de Sarkozy, c'est les autres qui vont s'en charger !

Les sondeurs extrapolent, mélangent, mixent le nombre d'inscrits sur les listes électorales, croisent des infos diverses et variés, clonent les français par l'aptitude de la pensée unique et du geste identique et arrivent à donner un chiffre : environ 4 millions de votants !!! Les intentions d'être sûr d'aller voter ne restent que des réponses à un sondage, sans engagement, et dimanche la baudruche se dégonflera à cause du point numéro 2 et mettra une fois de plus en avant la clonisation des français par les sondeurs.

Raison numéro 3 d'un échec, puisqu'il faudra bien prononcer ce mot dimanche, le flou et les multiples engagement demandé pour ce geste "citoyen".

- Venir voter dimanche, pas simple !

- Choisir un candidat parmi les six, qui ont un programme commun, une synthèse, établie en juin, avant que tous ne se présentent officiellement ! On fait comment pour choisir... celui ou celle qui est le mieux rasé ?

- Bon admettons que les deux premiers freins passent, le français moyen va sortir 1 € minimum et signer une charte d'engagement aux valeurs de gauche, lui qui aime la force de l'isoloir, son arme de vote surprise absolue ! Non, non, trop dangeureux, pas assez anonyme comme démarche.

Donner 1 € minimum pour les frais d'organisation... Le PS n'est plus un parti politique, c'est une association maintenant !!?? Dé-co-nnec-té !

Alors pour tout vous dire voici des chiffres, les miens !

Prévision bien réelle sur le nombre de votants dimanche.

-1 million, oui mais maximum si les planètes sont toutes alignées avec les 10000 urnes réparties en France.

- 600 000 votants grand maximum sans l'alignement des planètes.

- 300 000 à 380 000, fourchette prévisible de votants ce 9 octobre.

Rendez-vous dimanche pour connaître le chiffre.

 

 

 

 

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21 décembre 2006

Faire revivre l'espoir !

Quel programme prometteur ! C'est ce que nous annonce le site de l'UMP. N'est-il donc pas possible de faire vivre les gens tout simplement ? Bon c'est vrai que l'espoir fait vivre, alors c'est sans doute une étape ! Un grand nombre de politiques qui interviennent directement dans le gouvernement actuel se rallient derrière Nicola Sarkozy pour constuire la France d'après. On se demandera toujours pourquoi ils ne font pas la France d'aujourd'hui maintenant !

30 octobre 2006

Les idées de François Bayrou

Comme vous le savez, ce blog a pour objectif de permettre à des candidats de piocher dans nos idées.

Des idées qui sont en majorité économique, car les maux dont souffre la France viennent de la mauvaise conjoncture et du manque de confiance des Français. Pour résoudre cela, deux priorités. Régler le problème insoutenable de l'immobilier qui plombe littéralement l'économie et changer les mentalités en ce qui concerne les entreprises. Nous avons donné des pistes sur ces deux problèmes, aussi bien pour l'immobilier, secteur qu'il faut impérativement arrêter de privilégier avec des allégements d'impôts, que sur les entreprises, avec un plan de construction de "success story".

Dans nos recherches sur les programmes des candidats à l'élection présidentielle nous sommes tombés sur celui de François Bayrou, qui développe des idées audacieuses. Voici les propos disponible sur le site de l'UDF.

Congrès de l'Union Professionnelle artisanale
Il faut accompagner les entrepreneurs

François Bayrou est intervenu le jeudi 19 octobre au congrès de l’Union professionnelle artisanale, devant 600 artisans. L’artisanat représente aujourd’hui 1 million d’entreprises, trois millions d’actifs, 175000 apprentis. C’est dire si l’emploi en France dépend de ces très petites, petites et moyennes entreprises.
François Bayrou est d’abord venu devant les artisans pour les écouter, « les yeux dans les yeux » : leurs conditions de vie et de travail, les difficultés qu’ils ont à embaucher, les tracasseries administratives.
Devant ce constat, l’engagement de François Bayrou est clair et concret : l’Etat doit accompagner l’entreprise et les entrepreneurs, et non pas être un frein administratif.
Il s’agit d’une véritable stratégie, à plusieurs niveaux :
- Entreprendre un immense travail de simplification des lois et des règlements.
- Donner à chaque entreprise la possibilité de créer deux emplois sans charge pendant deux ans.
- Supprimer les charges sur les heures supplémentaires entre 35 heures et 39 heures.
- Enfin, mettre en place un « small business act » à la française, c’est-à-dire réserver aux petites entreprises françaises un certain pourcentage de la commande publique.
(20/10/06)

C'est important de comprendre que tous les plans sont voués à l'échec, si on ne prend pas la mesure des petites entreprises, tous secteurs confondus. Elles ont un potentiel économique énorme mais en même temps elles sont fragiles et bloquées par une administration trop lourde, des impôts trop présents, des lois trop nombreuses et inadaptées à la marche d'une petite entreprise qui a besoin de consacrer ses ressources économiques et humaines à son développement et uniquement à cela. Tout le reste lui fait perdre du temps et de l'argent.

La volonté de François Bayrou est bénéfique pour l'économie, il faut maintenant que cette volonté s'accompagne de mesures encore plus poussées et surtout qu'elles soient applicables en totalité au début de 2008, s'il était élu.

30 octobre 2006

La France d'après...

Dans le cadre des élections de 2007, le développement d'Internet est primordial. Aujourd'hui plus aucun parti politique ne peut se passer de site, ni aucun candidat d'ailleurs. Chacun y va de son blog, de son blog non officiel, de son blog de comité de soutien, bref tout le monde essaye de tisser la plus grande toile possible pour propager ses idées.

A ce petit jeu, on peut constater des différences entre le PS, l'UMP et l'UDF. Le site de l'UMP est sans conteste le plus généreux... Imaginez, c'est le seul à soutenir activement le marché de l'emploi. On peut y découvrir en bas de page, que l'UMP a besoin pour sa direction des études de... stagiaires à temps complets ! Voici d'ailleurs l'annonce.

La direction des études recrute des stagiaires à temps complet pour rédiger des notes de synthèse sur des sujets d’actualité. Vous avez un niveau d’études de licence minimum (ou IEP), une bonne maîtrise de la langue française, un esprit de synthèse, vous avez l’esprit ouvert et savez rechercher les documents nécessaires, venez rejoindre la direction des études de l’UMP pour participer à l’élaboration des dossiers de fond qui préfigurent les grandes conventions thématiques de notre mouvement.

Cette annonce soulève plusieurs questions. Les stagiaires participent activement à l'élaboration des dossiers, d'où mon interrogation.
N'y a t-il en effet pas assez de "cerveaux" en interne à l'UMP pour construire la France d'après ?
Ou alors à l'UMP, est-on dès maintenant dans la France d'après en alimentant le marché du travail, avec des postes sous payés ?

Bien sûr on me répondra que c'est de la participation démocratique et constructive, c'est quand même inquiétant. Les deux autres partis n'ont pas de telles annonces visibles sur leur page d'accueil. Cela ne veut peut être rien dire ou alors c'est un signe de la France d'après. L'avenir nous le dira.

28 octobre 2006

Limiter la rémunération des élus

Le renouvellement de la classe politique passe par un grand chantier de réforme de la fonction d'élus et plus généralement de la fonction publique.

S'engage t-on en politique par conviction ou pour faire carrière ? Voici quelques pistes pour rendre les fonctions délus plus transparentes.

-Harmoniser tous les mandats à quatre ans, avec la possibilité de les renouveler au maximum quatre fois. Pour la fonction suprême, la limite serait fixée à deux mandats. Au total cela ferait donc un maximim possible de 16 ans en tant qu'élus, largement suffisant pour apporter sa contribution à la société. Pour la fonction suprême il faudrait avoir "réussi" ses 4 mandats et travaillé obligatoirement 10 ans dans des fonctions non publiques afin de posséder une culture et une connaissance concrète de la situation économique.

-Simplifier la rémunération de tous les élus, avoir une rémunération nette globale qui intègre tous les avantages financiers et en nature.

-Publier la rémunération de tous les élus, dans un support facile d'accès et connus de tous pour jouer la transparence. Ajouter aussi la publication annuelle de patrimoine des élus, sur le même principe que pour le Président de la République, pour éviter les tentations d'enrichissements personnels pendant les mandats.

-Limiter le cumul des mandats, avec pour être sûr que cela soit suivi d'effets, une rémunération maximale par élu de 6000 € par mois.

-Renforcer et limiter le prinicipe des détachements et des disponibilités accordés aux élus. Quand on décide de s'engager pour l'intérêt de tous, il faut savoir choisir entre son confort personnel et ses convictions.

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28 octobre 2006

Commentaire sur les jurys populaires

Pour celles et ceux qui n'arrivent pas à trouver mon intervention sur le site Désirs d'avenir, voilà l'intégralité du texte.

Un CNE politique
par Des résultats le 23/10/06

Un peu comme tout le monde pour l'instant, j'attends de voir comment ça évolue du côté des candidats.

je ne suis pas particulièrement attaché au PS, mais bon cette idée, je pense qu'il faut essayer de la développer un peu plus.

Plutôt qu'un tirage au sort, je suis pour la participation de tous, à l'efficacité des politiques.

Car c'est de cela qu'il s'agit, de l'efficacité. De quels résultats concrets peuvent-ils se prévaloir ?

Pour cela je pense qu'il faut réorganiser la façon de voter.
- Rendre le vote obligatoire pour toute la population en âge de la faire. Sanctions si absentéisme.
- Multiplier le vote électronique ou internet pour ne pas multiplier les coûts papiers, et améliorer la réactivité.
-Harmoniser la durée des mandats, toutes fonctions confondues à quatre ans.

Ces changements mis en place, on pourrait inaugurer le CNE politique. Pendant les deux premières du mandat, une consultation trimestrielle de la population permettrait de confirmer à son poste l'élu, si les résultats ne sont pas bons, pourquoi garder des personnes incompétentes ???

Le principe est bien sûr à affiner, mais c'est une des pistes à suivre pour redonner de la crédibilité aux politiques. Bien sûr, c'est une contrainte pour aller voter mais c'est une nouvelle façon d'envisager la politique. la politique participative.

Un autre point qu'il faudrait approfondir concerne la rémunération des politiques. Savez-vous qu'un député gagne en un mois plus qu'un smicard sur une année ! Comment voulez-vous après être connecté avec la réalité du terrain ? Comment voulez-vous comprendre que le logement en France est à la dérive et que les prix ne correspondent plus à la réalité du pouvoir d'achat, et que c'est le premier poste de dépense des ménages, pris à la gorge pendant une trentaine d'année pour quelques m2...

Le revenu médian des ménages est de 2020 € par mois. Avec l'immobilier tout est englouti pour un simple studio. En région parisienne et dans certaines autres régions (frontière suisse par exemple), un deux pièces de 30 à 50 m2 varie de 120 à 180 000 €. En s'endettant sur 30 ans, on arrive à la fourchette basse en capacité d'emprunt.

Qui aujourd'hui peut dire qu'il va pouvoir débourser pendant 30 ans environ 700 € tous les mois pour payer son crédit ? Sans incidents, sans période de chômage ?

Que font concrètement les politiques pour faire baisser les prix de l'immobilier ? Ils ne font rien... Ils favorisent des lois compliqués pour avantager la spéculation, où le locataire va engraisser un propriétaire qui se fait payer un bien, au frais de la princesse.

Que font concrètement les politiques pour que les populations locales, puissent se loger près de leur travail ??? Rien...

En frontière suisse, dans le genevois, des suisses achètent en nombre en france, le contraire n'est pas possible, puisque les prix et la législation ne le permet pas. On arrive même à avoir des locaux, locataires de propriétaires suisses !!!!

Les politiques font quoi ??? Rien... En tout cas ça ne se voit pas.

Pendant ce temps là, les professionnels de la politique, encaissent de belles rémunérations en parlant de pouvoir d'achat, d'un smic à 1500 € en 2012, bref que du bla bla, parce qu'avec un smic de ce montant et une situation immobilière qui ne baisse pas, tout est voué à l'échec.

L'immobilier est le problème à résoudre pour reporter une part des dépenses des ménages vers d'autres secteurs. l'immobilier ne profitent qu'aux grosses structures boursières, banques, assurances, construction, qui ne se gênent pas pour "piloter" les effectifs de l'entreprise en fonction de l'humeur des gros actionnaires.

Des solutions existent, il faut tout changer, ne pas avoir peur de tout remettre en question. Ce qui existe actuellement ne marche pas, tout est dans le rouge, pourquoi continuer à se taper la tête dans le mur ?

27 octobre 2006

Un capital de départ pour les jeunes ?

L'idée de DSK est intéressante. Posséder un "trésor de guerre" en commençant sa vie active est un atout indéniable. Ce confort enlèverait bien des doutes sur l'avenir et effectivement déclencherait un cercle de confiance.

Son montant, ses modalités de fonctionnement sont bien entendu à déterminer mais je pense qu'elles pourraient rejoindre l'idée de réforme sur la création d'entreprise que je souhaite. Pourquoi ne pas soutenir nos nouvelles entreprises avec d'une part des marchés publics plus accessibles et d'autre part avec ce capital de départ ?

Les charges sociales pour les nouvelles sociétés forment un frein à leurs croissances. Les dossiers d'exonérations de charges (ACCRE) sont une perte de temps pour le créateur, car elles ne concernent qu'une partie des charges et l'issue est incertaine. C'est de l'énergie utilisée pour de l'administratif au lieu de la consacrer à faire du chiffre d'affaires. Dans cette réforme de la création d'entreprise, l'exoneration des charges sociales devrait être attribuée d'office pour toutes nouvelles entreprises et concerner 100% des cotisations. Pendant les 24 premiers mois une nouvelle entreprise ne devrait rien payer. Les modalités sont à définir pour empêcher les abus. On peut imaginer des palliers suivant le nombre de salariés, par exemple jusqu'à 5 salariés, 100% d'exonération, et dégressifs jusqqu'à 20 salariés maximums.

Cette exonération devrait être couplée avec un plan de soutien aux nouvelles sociétés, qui sous aucune forme ne devraient payer une taxe ou un impôt. Irréaliste et trop coûteux ? Pas sûr. Si on veut investir dans un avenir à forte croissance et avec une économie prospère, il faut le préparer aujourd'hui. Pour récolter il faut semer avant. Investir dans toutes ces jeunes pousses, avec les marchés publics, la tranquilité de cotisations et d'impôts en tout genre les 24 premiers mois, permettrait qu'elles se consacrent à une seule chose, vendre et se développer.

Quand elles auraient une stabilité et une assurance financière on pourrait progressivement commencer à cueillir les fruits de ces investissements. Quand je parle de jeunes pousses, je parle de toutes les entreprises sans distinctions. Car tout entrepreneur, mérite du soutien, et pas uniquement si son secteur d'activité est la biotechnologie. On a trop tendance à orienter toutes les aides sur ces entreprises en délaissant les autres. C'est une erreur. La création des pôles de compétitivité est une mesure qui devrait concerner toutes les entreprises.

Pour en revenir à ce capital de départ, il pourrait donc s'agir de le tranférer sur les nouvelles sociétés. De la sorte on met en place les "success story" de demain et en plus on réconcilie les Français avec le monde de l'entreprise.

C'est évident que tout est à formaliser mais c'est l'état d'esprit qui est important. Savoir que l'on soutient les nouvelles entreprises de façon concrète. Des entreprises créées par des jeunes ou des moins jeunes.

26 octobre 2006

Réformer, vraiment, les marchés publics.

Le Ministère de l'Economie estime à environ 120 milliards d'euros par an, le montant de la commande publique. Mis à part le fait que le terme "estime" est révélateur de la voilure de l'Etat, incapable de donner précisément un chiffre, la solution à beaucoup de problèmes se trouve là, devant nous.

Vous imaginez 120 milliards de commandes. Qu'apportent-ils concrètement dans l'économie française ? Pas grand chose, la situation économique actuelle ne me contradira pas. On pourrait se servir de cette manne financière pour favoriser la politique de l'emploi, mais non... Car en fait ces 120 milliards apportent beaucoup aux grosses entreprises et aux entreprises qui sont déjà en période de croisière.

Cela signifie que c'est souvent les entreprises qui ont déjà un chiffre d'affaires récurrent qui vont en profiter. Elles vont pouvoir perdre du temps dans l'énorme paperasserie que constitue un dossier de candidature à un marché public. Outre les nombreux formulaires, dont seul l'administration qui administre a le secret, vous devez présentez un certain nombre de garanties, dont certaines sont vraiments peu en phase avec la réalité économique. On nous dira que les procédures ont évoluées, je n'ose même pas imaginer avant, que les PME ont plus de facilités... les PME peut être mais pas les nouvelles PME.

Les entreprises qui démarrent plutôt que d'être soutenues par l'Etat, non pas avec des aides artificielles sur les charges sociales, les primes, les crédits d'impôts... enfin des mesures à effets d'annonces et qui concrètement sont de vrais casses-têtes pour en bénéficier, pourraient tout simplement recevoir l'appui de l'Etat en commandant directement chez les nouvelles entreprises.

Toutes les statistiques indiquent que les deux premières années de la vie d'une entreprise sont déterminantes. On pourrait utiliser ces 120 milliards pour soutenir les nouvelles entreprises. Et non... L'achat public en lui même est à remanier. Toutes les ramifications de l'Etat commandent chacunes dans leurs coins, rien n'est coordonné ou si peu.

Il faut établir un maillage du territoire en correspondants de marchés publics, qui non seulement seront là pour aider les jeunes entreprises à constituer leurs dossiers, mais qui serviront de plaques tournantes entre les entreprises et les Institutions publiques qui commandent.

Ces correspondants seront présents à tous les niveaux, local, régional, national, et permettront de rendre plus accessible la commande publique. Vous imaginez que les seuls représentants de l'Etat à se manifester après une création d'entreprise, sont les services du ministère de l'économie, services multiples qui viennent vous réclamer de l'argent. C'est inadmissible qu'une nouvelle entreprise se retrouve livrée à elle-même comme cela. Les chambres de commerce vendent des services, chez elles rien n'est gratuit, elles sont pourtant financées par les deniers publics. Future réforme à réaliser.

Pour réformer les marchés publics, il faut déjà rendre les dossiers de candidature plus "légers", c'est-à-dire que les entreprises pourront facilement candidater, sans recourrir à des spécialistes qui eux-mêmes se perdent dans ces lois compliquées, une habitude.
Ensuite il faut que les correspondants jouent un rôle de placement des nouvelles entreprises auprès des différentes institutions publiques. Les correspondants devront alimenter un portefeuille des nouvelles entreprises sur leur secteur et les placer, tout simplement. Vous me direz que le rôle de prospection revient à l'entreprise. Tout à fait d'accord, encore faut-il connaître les commandes publiques en rapport avec son activité. Là aussi les supports sont si nombreux que finalement c'est le flou total.

Pour mieux accompagner cette réforme, simplifier le statut du créateur d'entreprise est indispensable. Une  usine à gaz. Tout est compliqué quand vous créez votre entreprise. Au lieu de passer votre temps à vendre, vous perdez du temps avec de nombreux "rapaces" qui viennent juste réclamer de l'argent, avant même que vous ayez réalisé 1 € de chiffre. C'est insupportable et inadmissible, car vous payez pour travailler.

Finalement ces 120 milliards, une partie bien évidemment, ne servent pas du tout à accompagner la politique de l'emploi, à suivre les chômeurs, à soutenir les nouvelles entreprises, un beau gâchis...

A réformer d'urgence.

25 octobre 2006

Un état d'esprit ?

Je visitais quelques blog, quand je tombe sur celui-là.

Un sujet ancien, le CPE, où l'auteur critique la façon d'agir d'un bloggeur professionnel, que je ne connais absolument pas ! Sans doute un spécialiste de quelque chose mais bref, c'est plus un commentaire qui m'a intéressé. Je le colle ci-dessous et il permettra de nous faire réfléchir sur ce qu'il faut entreprendre en faveur des petites entreprises.

Commentaire d'Alex sur ce sujet.
C'est déprimant de s'adonner à la lecture des journaux, livres, des blogs et autres sites web dédiés au déclin de la France. Il y a de quoi se faire seppuku... N'y a-t-il rien de positif qui se pointe à l'horizon ? Comme le suggère Vivianne Forrester dans son livre "l'horreur économique", ne sommes-nous pas en phase de mutation et non pas en crise comme le crient les chantres du conservatisme ? Dans ce cas, pourquoi ne pas admettre que les emplois à la papa sont bel et bien révolus et profiter ce faisant des aubaines offertes par Internet et par nos propres ressources expertes pour nous affranchir d'un modèle salarial qui ne veut plus de nous ? Les multinationales nous dégraissent ? Envoyons-les chier haut et fort, boycottons leurs produits et replions-nous sur les PME véritables et vénérables terreaux de notre économie. Mais voilà... Nous entrons dans un paradoxe typiquement français. Nous refusons ce qui est nouveau et petit de surcroît. Le petit entrepreneur, même doué et muni d'une offre transparente et irrésistible, inspire la méfiance chez ses prospects plus enclins à donner (trop de) leur argent à ces multinationales aux méthodes mafieuses (contrats léonins ou presques, dénigrement à peine voilé des offres émanant d'une petite concurrence pourtant bien plus fiable). Alors je vous le demande : quand nous déciderons-nous à nous comporter en consommateurs intelligents et à accorder notre confiance aux petits en rejettant les propositions des multinationales rapaces ? Mais quand je vois les abrutis zombifiés qui poussent frénétiquement leurs charriots dans les hypers et s'entassent dans les files d'attente tueuses d'emplois (celles automatisées NDLR), je me dis que c'est pas gagné. C'est marrant ce sont les mêmes imbéciles qui demain connaîtront leur quart d'heure de gloire (pour reprendre le mot d'Andy Warhol) lors d'un article sur TF1 ou dans Marianne exprimant leur incompréhension doublée de leur dégoût d'avoir été jetés comme des malpropres au bout de 37 ans de bons et loyaux services dans l'usine de la filiale machin d'un grand groupe à la con. Le con a cette particularité qu'il se nourrit, et se régénére, de sa propre ineptie.

Ecrit par : Alex | 25.10.2006

Tout ça pour dire quoi ? Que la France est le pays des paradoxes. Mais c'est aussi un pays qui peut réagir, et une des actions à engager concerne la promotion des petites entreprises. Pas à la sauce Artisanat, car pour rejoindre le commentaire d'Alex, ce sont les premiers à se plaindre d'être petit, d'avoir du mal à afficher une belle image mais ce sont les premiers aussi à vous prendre de haut quand vous demandez un simple devis, les seuls à vous facturer un devis, les seuls à vous dire qu'ils n'ont pas le temps, pour résumer les seuls à envoyer ballader le prospect/client.

Je généralise à peine, sinon pourquoi des sites spécialisés proposeraient de faciliter vos demandes de devis en les centralisant ? Une belle arnaque soit dit en passant puisqu'on vous promet jusqu'à cinq devis, et dans la réalité il n'y en a toujours qu'un seul ! Pour en finir avec les artisans, ce sont de gros consommateurs de multinationales, vas-y que ça y va pour les véhicules, l'outillage, les locaux, les banques... en totale contradiction avec l'image artisanale et proche de nous qu'ils veulent faire passer.

Je n'ai rien contre les multinationales, quoique, mais elles monopolisent tout et sont peu adeptes du partage avec les plus petits.

Une des réforme à envisager concerne les marchés publics, domaine où les petites sociétés sont défavorisées. Si en plus elles sont nouvelles, c'est vraiment pas de chance !

Un prochain article détaillera un plan pour cette réforme.

25 octobre 2006

Le CNE politique

A l'écoute de toutes les idées lancées pour la présidentielle de 2007, la formation de jury de citoyen évoquée par Ségolène Royal mérite réflexion.

Voici d'ailleurs le commentaire que j'ai envoyé sur son site Désirs d'avenir. Vous pouvez lire ce message ici.

25 octobre 2006

86% des français approuvent notre intervention

Une information publiée sur seloger, renforce l'article que nous avons publié hier au sujet de la situation immobilière en France.

Il est en effet de plus en plus difficile de se loger, que ce soit pour louer ou acheter. Le nombre de logements sociaux est insuffisant, acheter devient impossible dans de nombreuses régions, bref le logement devient un produit de luxe.

Etant donné que posséder un toit au dessus de sa tête compte énormément pour travailler, tout le monde aura compris qu'en fait l'immobilier est le problème numéro un à régler d'urgence.

Bien entendu, les politiques n'arrivent pas à prendre la mesure de cette urgence. Un député qui gagne en un mois plus qu'un smicard sur une année, n'est pas vraiment préoccupé à trouver un logement. Le détail des indemnités parlementaires est expliqué sur le site de l'Assemblée-Nationale.

25 octobre 2006

Résoudre le problème immobilier en France

Pendant que les politiques se déchirent, la situation immobilière en France se dégrade. De nombreuses personnes ne peuvent pas se loger convenablement à cause des prix de l'immobilier qui atteignent des sommets.

Si l'on prend l'exemple d'un célibataire d'une trentaine d'année, vivant dans le sud de l'Ile-de-France, et gagnant 1500 € net par mois avant impôt, une simulation d'emprunt sur 30 ans permet d'acquérir un bien de 97000 € sans apport. Cela signifie qu'à ce niveau de prix, il existe à peu près... rien du tout sauf des studettes de 12 m² au plus, assez éloigné du coeur de paris.

S'endetter sur 30 ans pour posséder une chambre, n'est-ce pas un peu exagéré ?

Les solutions existent, à commencer par ne plus favoriser l'achat ou la location spéculative. Se loger est un besoin primaire qui conditionne tout le reste, santé, travail, vie sociale, commencer par régler ce problème permettra d'entrevoir des améliorations pour la situation économique générale.

Concrètement il faudrait supprimer toutes les lois fiscales sur l'immobilier, on ne peut pas dire qu'elles sont efficaces, pourquoi les garder et alimenter des propriétaires qui ne font que spéculer grâce à ces lois ?

La question de l'immobilier passe aussi par une refonte de l'impôt sur le revenu que nous verrons également. Pour l'aborder maintenant, les revenus de l'immobilier doivent s'intégrer sans différence et sans aucun abattement, dans la déclaration de revenus, à contrario, la résidence principale, ne doit plus faire parti du calcul de l'ISF.

La solution peut sembler radicale, la situation est inaccepatble. Comment voulez-vous inculquer la valeur du travail à la population, quand celle-ci travaille et n'arrive pas à se loger ?

Vous me direz, si une personne n'arrive pas à acheter, elle peut louer ! Le montant mensuel de la location est celui du remboursement d'un crédit, avec des garanties demandées qui sont très difficiles à satisfaire. C'est une solution de pis-aller.

24 octobre 2006

Simplifier l'impôt sur le revenu

Le terme usine à gaz est une définition sur mesure pour qualifier l'impôt sur le revenu. Une base, avec des déductions au forfait, au réel, avec des crédits d'impôts, des éxonérations, des bonus fiscaux... bref beaucoup de mesures et peu de personnes pour les comprendre.

Non seulement elles compliquent tout, mais en plus elles coûtent de l'argent à la société.

Les politiques annoncent en grandes pompes, une révolution pour la déclaration d'impôt... elle sera pré-remplie ! Splendide ! C'est une annonce qui n'a même pas sa place dans les mesurettes tellement c'est insignifiant !

Pour réformer l'impôt, il faut d'abord se demander quelle est sa fonction ? Nous cotisons pour la solidarité nationale. C'est très louable comme intention mais le problème actuel est que le niveau d'impôt est très haut pour des prestations qui n'ont jamais été aussi basse.

Baisse des prises en charges de santé, baisse des prestations chômages, baisse des aides familiales, baisse des aides aux logements, baisse des retraites, tout baisse sauf les prélèvements. On peut se contenter d'un solidarité nationale réduite quand les prélèvements sont restreints, pas quand ils sont aussi élevés, c'est une faute de gestion de tous les politiques. Entre ce qui est récolté, et ce qui est redistribué, il y a une déperdition énorme. Où passe tout l'argent ? Dans une usine à gaz peut être ?

Pour en revenir à l'impôt sur le revenu, il faut l'envisager comme un bilan d'entreprise. Un actif et un passif. Pour le simplifier et l'adapter à une usage particulier, des recettes et des dépenses.
Les recettes, toutes origines confondues, viendraient constituer le "chiffre d'affaires" du particulier. Tout est simplifié, pas de taux d'impôts spécifiques pour tel ou tel secteur, le tout forme un pot commun. On gagne en transparence et en compréhension. Le plus important, on gagne en "frais de gestion" de l'impôt puisque tout est réuni, il peut y avoir des rapprochements entre les différents services chargés de le recouvrir.

Pas facile à appliquer ? Si puisque l'Etat est au courant de tout ce que vous touchez. Les salaires sont déclarés par l'employeur. Les plus-values boursières sont communiquées par les banques. Pour l'immobilier, les notaires enregistrent toutes les transactions et connaissent par conséquent les plus ou moins values sur un même bien. Toutes les sources de revenus sont identifiables.

A l'inverse, tout ce qui constitue une dépense doit pouvoir être déduit de son "CA". De la sorte il n'y a plus besoin de parts, puisque automatiquement, une famille nombreuse dépensera plus qu'un célibataire. Néanmoins, un célibataire qui dépenserait tout ses revenus pour arriver à un équilibre recette/dépense, ne devrait pas payer d'impôt puisque indirectement il y contribue grâce à la TVA. La TVA sur les produits et services et les impôts que les entreprises payeront sur ces ventes.

Bien sûr il faut préciser tous les fonctionnements de cette réforme, mais ce n'est pas l'endroit pour le faire. L'esprit est de "casser" les usines à gaz, et de rendre simple l'impôt. Tout en ne favorisant pas un secteur par rapport à un autre.

Si une personne souhaite gagner sa vie grâce à la bourse, tant mieux pour elle. Actuellement, elle est lourdement taxée. Cela peut aller jusqu'à 64 % d'imposition sur les plus-values si justement le fisc estime que vous en faîtes vos revenus principaux. En gros, vous prenez tous les risques financiers, la bourse ne garantit pas de revenus sûrs, et si vous gagnez, le fisc prend les deux tiers !!!

Cela rejoint le bouclier fiscal, où vous ne payerez pas plus de 60 % d'impôts. Une pure folie ! L'objectif de cette simplification est de réduire la voilure de l'Etat. Il y a trop d'intermédiaires, trop de services, trop de paperasses qui coûtent trop d'argent en traitement.

Pour faire un parallèle et illustrer cette nécessité de réduire les circuits, quand un arboriculteur vend ses pommes à 20 centimes le kilo et qu'elles se retrouvent dans la main du consommateur à 4 ou 5 €, c'est la conséquence des intermédiaires qui successivement appliquent leurs marges. Réduires les intermédiaires, c'est réduire le prix final. Pour les impôts c'est la même chose, réduire les différents calculs, assiettes... etc, c'est réduire automatiquement les frais de gestion de l'impôt. Donc le pactole disponible peut être réinjecté pour la communauté au lieu d'être "brûlé" en cours de route.

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